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- 23 x 28.5 cm
- 168 pages
- 150 illustrations noir et blanc et couleur
- ISBN : 978-2-9092-8337-1
Inspiré par le ciel et la mer sans limites, le nom d’opale, pierre aux couleurs changeantes, convient parfaitement à ce paysage hétérogène de hautes falaises et de dunes entaillé d’estuaires, qui s’étend de la réserve naturelle du Platier d’Oye au nord de Calais à la baie de l’Authie au sud de Berck. Depuis le XIXe siècle, la Côte d’Opale a ses inconditionnels. Mais alors que la Côte basque, la Côte d’Émeraude ou celle d’Argent ont trouvé une unité esthétique à travers la création de cités balnéaires, aucun des plans utopiques, projetés sur ce rivage rongé par le sable et l’étendue laiteuse de la Manche, n’a abouti. Conduit par Richard Klein, un collectif d’auteurs nous révèle les rêves de grandeur abandonnés, la poésie des architectures singulières essaimées sur les falaises, les baies et les landes : le Tymphonium de Wissant, la villa Scarabée au Touquet, celles de Louis Quételart, l’église expressionniste de Merlimont, la première maison de l’architecte Ernö Goldfinger ou la villa néoplasticienne imaginée par l’architecte Paul Herbé et le peintre Félix Del Marle.