- En savoir plus
- Les auteurs
- 13.5 x 21 cm
- 368 pages
- 50 illustrations noir et blanc
- ISBN : 978-2-9092-8316-6
Sous la IIIe République, le développement architectural et urbain de Rennes suit son histoire sociale. L’arrivée du chemin de fer, avec l’inauguration de la gare en 1857, constitue une chance décisive pour la ville. De capitale administrative et ville de garnison, elle devient ville universitaire, carrefour commercial et agricole, et résidence d’hiver pour l’aristocratie rurale. L’ouvrage analyse les rapports entre création et clients, dans une période de rivalité de classes qui influence fortement l’esthétique architecturale. Les édifices deviennent les symboles des positions doctrinales et idéologiques. Avec la séparation de l’Église et de l’État, l’enjeu que constituait, à la fin du siècle, le vis-à-vis du château ou de l’église avec l’école laïque et la gendarmerie perd sa signification. Vingt ans plus tard, la crise ébranle les élites bourgeoises, déplaçant le débat sur le champ de l’identité régionale et du goût comme gage d’appartenance sociale. Avec l’Art déco, l’architecture des classes moyennes fait son entrée dans l’histoire du XXe siècle.